smart fipa : réflexion sur la vr
|réalisé par constance laborde
Durant le Smart FIPA, les étudiants du BTS audiovisuel ont pu tester la VR (réalité virtuelle). Certains en sont sortis abasourdis alors que d’autres sont repartis bredouilles, qu’en est-il alors de leur ressenti ?
Les étudiants ont débattu plusieurs heures mais nous n’avons pas eu la bonne idée d’enregistrer ces conversations. Alors aujourd’hui on vous partage un article d’un jeune français et créateur numérique qui pense comme la majorité d’entre nous. Bonne lecture !
“Je me pose beaucoup de questions : éthiques, sociales, créatives, ergonomiques. Une des questions qui revient le plus souvent est : “A quoi ça sert la VR ?”
Alors bien sur, je sais à quoi cela sert, je ne suis pas de ceux qui vont vous dire que s’isoler les uns des autres ce n’est pas bien, que cela va rendre les jeunes encore plus stupides qu’ils ne le sont déjà, bref les marronniers liés à chaque évolution technologique que l’on entend déjà trop souvent. Ma question s’oriente plus sur des pistes créatives que morales. Que voulons-nous faire avec la VR ? Vers quoi voulons-nous l’emmener ? Comment assurer sa survie sans provoquer sa chute ?
Cette semaine un dossier est paru sur WatchGénération (petite soeur de MacGénération) qui comparait la VR à la 3D qui se trouve sur les TV de salons. Outre certains commentaires vraiment “vieux jeux” et même si le dossier part d’un point de vue pessimiste (la VR est destinée à mourir, comme la 3D), il a le mérite de soulever quelques points intéressants comme celui de l’importance des développeurs de contenus pour assurer une survie au VR. Il est vrai que sans contenus, la réalité virtuelle est appelée à mourir, personnes ne se précipitera pour acheter un casque à 800 euros sans contenus.
L’un des risques pour la VR est de ne proposer que des jeux bas de gamme (comme peut parfois le faire le jeu mobile) ou des réalisations de films VR n’ayant que peu d’intérêt à être visionné en VR, un peu comme les films 3D. Le pire destin pour la réalité virtuelle est de devenir un gadget et non pas un média à part entière. Pour cela, plus que les simples créateurs habituels de contenus nouveaux médias, il faut également que d’autres se lancent comme les chaînes de TV, ARTE ayant déjà commencé par exemple, à proposer du contenu intéressant via ARTE360.
À quoi ça sert alors la VR ? Le terrain de jeu de la VR est immense, complètement vierge et il y a encore tout à faire. Plus que d’attendre le casque vissé sur les yeux de voir s’il y a quelque chose à faire, profitons simplement de l’inconnu pour faire. Au pire, vous aurez appris quelque chose.”
© Alexandre Impinna (http://www.aleximpinna.com/)
Introduction Constance Laborde
Photographies de Elèves du lycée des Arènes
Texte de Alexandre Impinna
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